La Poche de Saint-Nazaire, des militaires Polonais enrolés dans l’armée Allemande.

Musée-Saint-Nazaire.bzh La Poche de Saint-Nazaire

Dans la Poche de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), ce maquisard, diplômé universitaire s’était engagé comme volontaire pour défendre la patrie.

Au regard de « son profil », il fût affecté au  bureau du 1er bataillon des Forces Françaises Intérieures, avant d’être nommé sergent-chef à la gestion des affaires courantes. Lassé de la gestion des écritures redondantes au bout d’un certain temps, il prit l’initiative de partir seul sans prévenir, en se  munissant tout de même d’une arme pour faire une patrouille sur un secteur.

Inquiet de sa disparition , son Chef envoya des soldats à sa  recherche qui le   retrouvèrent   quelque temps plus tard,  avec deux soldats Polonais  faits prisonniers.

Des militaires Polonais enrolés dans l’armée Allemande

En les présentant à son chef  de compagnie, ce dernier se rendit compte  qu’il était parti sans son chargeur de mitraillette… en étant étonné tout de même de la bonhomie de ces soldats, bien conciliants,  enrolés malgré leur gré par l’armée allemande. En effet , c’était  non pas des Allemands mais de Braves  Polonais dont le seul but était de déserter pour s’engager  chez les FFI,  et contribuer  à la libération de leur pays La Pologne. Le Chef de Bataillon le réprima pour son insouciance et l’obligea à rechercher les deux fusils laissés sur place par les Polonais lorsque ces derniers ont été appréhendés.

Après  investigation  du bureau de contrôle mis en place par le chef du bataillon pour vérifier leurs dires…ils furent  intégrés  dans un corps-franc  avec d’autres soldats Polonais.

En décembre 1944,  la vingtaine de Polonais  regroupés au sein de ce 1er bataillon, commandé par un de leur camarade , lieutenant précédemment, demandèrent à être relevés, pour rejoindre  dans le nord de la France,  l’armée polonaise, qui se battaient  au sein de l’armée Anders, réorganisée  pour accueillir tous les Polonais résidant en France .

Ces vaillants  soldats avaient souhaité faire  » leur devoir »  plutôt que « de croupir  »  dans un camp de prisonniers. Bravo à eux. A ce jour il n’a pas été possible d’obtenir l’identité de ces braves polonais.

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